L’actualité GDS france Fièvre aphteuse : point de situation au 01/04/20252 avril 2025Vous trouverez ci-dessous un point de situation sur la Fièvre Aphteuse au 01/04/2025 transmis par GDS France : Allemagne : Pas de nouvelle déclaration depuis le dernier foyer détecté le 09/01/2025. Hongrie : Trois semaines après la première détection, un second foyer a été détecté à 40 km du premier et 7,5 km de la frontière autrichienne. Slovaquie : Forte extension de 60 km vers le nord-ouest, avec un foyer à environ 10 km de l’Autriche. Au total, cinq foyers détectés dans des élevages bovins depuis le 20/03/2025 (date de détection du premier foyer à la frontière avec la Hongrie). Plus de précisions dans le Bulletin de la Veille Sanitaire Internationale, élaborée dans le cadre de la Plateforme ESA : ICI Publié le 02/04/2025... Lire la suite…Fièvre aphteuse : point de situation au 24/03/202524 mars 2025GDS France nous a transmis les dernières informations disponibles concernant les 3 derniers foyers de FA, détectés en Slovaquie. Vous les trouverez ci-dessous : “Point de situation concernant la fièvre aphteuse en Slovaquie : 3 foyers en élevages (respectivement de 670 , 790 et 1311 bovins) confirmés le 21 mars. Au total : 1699 vaches laitières, 501 veaux, 492 génisses et 79 taureaux. Suspicion pour ces 3 élevages foyers : le 20 mars, avec peu d’animaux présentant des signes cliniques (fièvre, salivation). Pas de suspicion en cours à date (16h00) : ni en Slovaquie, ni en Hongrie. Souche virale en cause : sérotype O. Dernier foyer de fièvre aphteuse en Slovaquie : 1974. Foyers : 3 élevages alignés le long du Danube sur un axe Nord-Ouest. Voir en fin de message : carte représentant les 3 foyers slovaques et le foyer hongrois (confirmé 7 mars). La distance entre le foyer hongrois et le foyer slovaque le plus au nord est de 19 kilomètres. Comme pour le foyer en Allemagne de janvier et le foyer en Hongrie une mission d’experts européen (EUVET) est sur place pendant 4 jours pour s’assurer que les règles de gestion prévues en droit européen sont mises en œuvre, formuler des recommandations de gestion et émettre l’hypothèse d’une contamination des bovins slovaque à partir du foyer hongrois. Un expert français de l’ANSES a été mobilisé par la Commission européenne. Une zone réglementée a été mise en place autour des 3 foyers (zone de protection de 3 kms et zone de surveillance de 10 kms) avec : dépopulation des foyers qui a démarré le 22 mars et abattage préventif des animaux d’espèces sensibles dans les 3 kms autour de chaque foyer. Vaccination : les autorités slovaques ont commencé le 22 mars une vaccination “suppressive” des animaux dans 2 foyers (10 000 doses vaccinales acquises auprès de l’Allemagne). Il s’agit de vacciner les bovins des foyers avant leur mise à mort (pour réduire la charge virale excrétée, cf capacité de mise à mort : 300-400 bovins/jour). Les autorités slovaques expertisent l’opportunité d’une vaccination en anneau dans les élevages sains autour des foyers. A noter parmi les mesures de gestion prescrites sur tout le territoire par les autorités slovaques : interdiction de mouvements d’animaux d’espèces sensibles à destination et depuis de la Slovaquie (“stand still” national sans durée de fin annoncée). Transit international via la Slovaquie possible (sauf en zone réglementée) sur les grands axes et sans arrêt. interdiction d’entrée de toute personne non autorisée en élevage d’animaux d’espèces sensibles. strict respect des exigences de biosécurité par les personnes autorisées à entrer en élevage d’animaux d’espèces sensibles, avec usage de désinfectant à l’entrée et sortie d’élevage. nettoyage/désinfection des moyens de transport utilisés pour le transport d’animaux d’espèces sensibles et de produits à risque (carcasse, aliment, paille, fumier, lisier). France : aucun animal domestique d’espèces sensibles (bovins, ovins, caprins, porcins) n’a été introduit en France (ni en élevage, ni en abattoir) depuis la 1er février depuis la Slovaquie, ni depuis la Hongrie, l’Autriche ou la Tchéquie). Nous attirons de nouveau l’attention des filières animales sur le strict respect des mesures de biosécurité par le personnel (en particulier s’il s’est rendu ou se rend régulièrement dans des pays infectés*) et par tous les intervenants extérieurs à l’élevage. L’usage de sas sanitaire, le changement de tenue, le lavage des mains et le nettoyage/désinfection des véhicules extérieurs sont décisifs en termes de biosécurité. De plus et dans le contexte de la préparation des fêtes de Pâques et de l’Aïd, nous rappelons aux organisations professionnelles (filières petits ruminants) de relayer l’appel à vigilance des importateurs sur l’origine des animaux introduits en France : s’assurer que les animaux introduits respectent bien les règles relatives aux mouvements, n’introduire que des animaux avec un statut sanitaire connu et dans les conditions sanitaires requises.” *pays infectés de fièvre aphteuse, de peste des petits ruminants, de peste porcine ou de clavelée. (voire plateforme d’épidémiosurveillance de santé animale : https://www.plateforme-esa.fr/fr/bulletins-hebdomadaires-de-veille-sanitaire-internationale-) Ils bavent, ils boitent, et si c’était la fièvre aphteuse ? J’appelle sans délai mon vétérinaire. Carte représentant les 3 foyers slovaques (cercles rouges alignés le long du Danube) et le foyer hongrois (cercle bleu) au 23/03/2025 : Publié le 24/03/2025... Lire la suite…Fièvre Aphteuse : Cas en Hongrie début mars et maintenant en Slovaquie24 mars 2025Suite à l’apparition d’un foyer de fièvre aphteuse en Hongrie le 07 mars 2025, 3 foyers de fièvre aphteuse ont été confirmés en Slovaquie dans deux districts proches de la frontière avec la Hongrie (où un foyer a été confirmé le 7 mars). Cette zone slovaque est exposée aux vents de Hongrie. Les 3 élevages infectés se situent dans les districts de Komarno et Dunajka Streda au sud du pays et comptent respectivement : 670 bovins, 650 vaches laitières (l’exportation de lait a été suspendue), le 3ème élevage fait partie d’une coopérative de près d’un millier de bovins. Par ailleurs, après la détection d’un foyer unique de fièvre aphteuse le 10 janvier 2025 près de Berlin, l’Allemagne a été déclarée indemne de la maladie sur la majeure partie de son territoire le 12 mars par l’Organisation mondiale de la santé animale. Ils bavent, ils boivent, et si c’était la fièvre aphteuse ? J’appelle sans délai mon vétérinaire. Fiches techniques transmises par la DGAL La fièvre aphteuse en résumé La fièvre aphteuse : résumé des signes cliniques La fièvre aphteuse : check liste pour les vétérinaires en cas de suspicion La fièvre aphteuse : guide pratique de diagnostic et gestion des épizooties Publié le 24/03/2025... Lire la suite…MHE et FCO : communiqué du ministre du 30/08/2024 et recommandations vaccinations FCO30 août 2024Vous trouverez sur le lien suivant le communiqué de presse du ministre concernant la FCO et la MHE : https://agriculture.gouv.fr/maladies-animales-vectorielles-de-nouvelles-mesures-pour-accompagner-les-eleveurs-et-lutter-contre A retenir : Pour la FCO-3, le ministre a annoncé en conséquence une extension de la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’Etat aux régions Aura, Pays-de-la-Loire ainsi que les départements 35, 79, 86, 87, 23 et 19. Pour la MHE, le ministre a annoncé la commande de 2 millions de doses de vaccin disponibles d’ici mi-septembre. La stratégie sera définie lors d’un prochain Copil. Vous trouverez ICI une plaquette sur les recommandations pour la vaccination FCO. Publié le 30/08/2024... Lire la suite…LA FRGDS NA RECRUTE : Un chargé de mission sanitaire caprin25 mars 2024Si vous êtes intéressés par cette offre d’emploi, veuillez consulter le lien ICI. Publié le 25/03/2024... Lire la suite…Maillage vétérinaire : « Lutte contre la déprise vétérinaire pour le maintien d’un maillage territorial nécessaire à l’activité d’élevage »6 mars 2024Dès 2021, les vétérinaires et les GDS du Poitou-Charentes se sont mobilisés sur ce sujet avec l’organisation d’une première réunion en juillet. Début janvier 2022 : Le territoire Poitou-Charentes a été retenu dans le cadre d’un appel d’offre PEI (Partenariat Européen pour l’Innovation pour la productivité et le développement durable de l’agriculture) : phase d’émergence. Début 2023: Le rapport issu des travaux de 2022, consultable sur lien ci-dessous, propose un plan d’actions basé sur 3 axes : Début 2024 : Le GDS Nouvelle Aquitaine a répondu à un nouvel d’un appel d’offre PEI : phase de fonctionnement. L’objectif est de mettre en application les actions définies lors de la première phase. Les 2 phases du PEI sont cofinancées par la Région Nouvelle Aquitaine et l’Europe. Rapport Phase d’Emergence « Lutte contre la déprise vétérinaire pour le maintien d’un maillage territorial nécessaire à l’activité d’élevage » Territoire POITOU-CHARENTES Publié le 06/03/2024... Lire la suite…Appel à la vigilance – clavelée en Espagne6 février 2023Vous trouverez ci-dessous un message de vigilance de la DGAl concernant l’évolution de la situation épidémiologique de la clavelée en Espagne. “Je tiens à vous informer que depuis le 19 septembre 2022, 25 foyers de clavelée ont été détectés en Espagne dans les provinces de Grenada et Alméria (Andalousie) et de Cuenca (Castille-La-Manche). Vous aviez déjà été informés par mail. Les deux derniers foyers ont été détectés les 14 et 17 janvier 2023 dans la province de Cuenca, témoignant que la situation sanitaire n’est pas encore stabilisée. Les enquêtes épidémiologiques sont toujours en cours en Espagne. Au vu de l’évolution de la situation sanitaire et de l’impact majeur de cette maladie, notamment sur les mouvements d’animaux et de produits, nous appelons les éleveurs, les vétérinaires et tout opérateur au contact d’ovins et de caprins à la plus grande vigilance. Tout signe clinique évocateur de cette maladie doit être immédiatement rapporté, soit au vétérinaire sanitaire de l’élevage, soit directement à la direction départementale chargée de la protection des populations. Pour rappel sur l’épidémiologie et les signes cliniques de cette maladie, vous trouverez ci-dessous, sur le lien PDF, l’infographie issue du Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties. Depuis le mois d’aout 2022, les introductions en France d’ovins et de caprins depuis l’Espagne ne concernent pas les régions dans lesquelles les foyers ont été détectés. Toutefois, par mesure de précaution, des investigations sont menées en France dans les exploitations ayant reçu des petits ruminants d’autres régions d’Espagne au cours de cette même période.” Pour plus d’infos, vous trouverez au lien suivant le dernier bulletin de la Veille Sanitaire Internationale : ICI. Infographie_CVC issue du Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties. Information transmise le 06/01/2023 par GDS France... Lire la suite…70 ans du GDS Creuse : un peu d’histoire sur le sanitaire et les GDS !19 janvier 2023Le GDS 23 a fait un hors-série pour ses 70 ans. Il retrace l’histoire du GDS 23 et plus largement celle des GDS. Nous vous invitons à le parcourir car c’est un document très intéressant ! Et nous souhaitons une bonne et belle année d’anniversaire au GDS 23. Hors série GDS 23... Lire la suite…Clavelée (variole ovine)21 octobre 2022 (Source Dahmani Ali) Clavelée sur les ovins L’émergence d’une nouvelle pathologie en Espagne Clavelée (variole ovine): Cette pathologie des ovins vient d’être signalée en Espagne. La plus grande vigilance s’impose concernant les échanges de petits ruminants. Cet article fait suite à la découverte de 4 foyers de clavelée en Espagne depuis le 19 septembre 2022, dans les régions de Grenada et Cuenca. Des pathologies virales hautement pathogènes La clavelée et la variole caprine sont des pathologies virales provoquées par des poxvirus. Ovins et caprins peuvent être touchés mais il est rare que la même souche contamine les deux espèces. La clavelée est une pathologie exotique à éradication immédiate obligatoire (catégorisée ADE dans le cadre de la Loi de Santé Animale) mais ce n’est pas une zoonose. Elle a des conséquences sanitaires et économiques graves, perturbant notamment les mouvements d’animaux et des produits. L’Espagne était indemne depuis 1968 et la France est indemne depuis 1964. C’est une pathologie endémique du Moyen-Orient et du Maghreb. Source CIRAD Des signes cliniques assez caractéristiques… L’incubation varie de 1 à 3 semaines et les symptômes débutent par des signes classiques : hyperthermie, abattement, jetage, larmoiement, photophobie. Les ganglions lymphatiques superficiels sont hypertrophiés. Puis les lésions de la forme vésiculeuse assez caractéristiques apparaissent. Elles touchent principalement les zones glabres (face, oreilles, périnée, prépuce…) mais également les muqueuses comme la gencive ou la vulve. Les macules (taches planes rougeâtres) se transforment en papules (bouton), plus rarement en vésicules (avec une goutte de liquide à l’intérieur), qui évoluent pour laisser place à des lésions surinfectées qui finissent en croutes en forme de clous (d’où le nom de clavelée). Les animaux survivants gardent le plus souvent des cicatrices indélébiles. Deux autres formes existent, une forme suraiguë avec des mortalités rapides, très rare, et une forme fruste qui peut même rester inapparente, avec quelques lésions sur les oreilles et la queue, très fréquente dans la variole caprine. (Source Dahmani Ali) … et une morbidité et mortalité élevée, surtout sur les jeunes La morbidité (pourcentage d’animaux touchés) est proche de 100 % avec un impact sur la production de lait ou de laine et la perte de poids. La mortalité varie de 50 à 80 % sur les animaux les plus fragiles, principalement les agneaux. Ils décèdent de complications respiratoires (infections bactériennes fréquentes avec jetage sanguinolent et muco-purulent abondant), de problèmes digestifs ou des suites d’avortements, certains animaux présentant aussi des lésions internes. Un diagnostic relativement facile pour les formes graves, plus compliqué pour les formes frustes Les papules sont typiques de la maladie mais le diagnostic peut être plus délicat si on n’observe que des animaux en phase de guérison ou atteints de formes frustes. Pour le diagnostic différentiel, on pensera à la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), à l’ecthyma contagieux, à l’urticaire, une photosensibilisation, de la gale ou de la dermatophilose, voire à la peste des petits ruminants (absente en France à cette heure). Des tests de laboratoire permettent de confirmer la cause de la pathologie. Une transmission par contact, direct ou indirect La transmission se fait essentiellement à partir d’animaux gravement atteints (papules ulcérées sur les muqueuses), par contact étroit ou inhalation d’aérosol infectieux. Elle est nulle au stade précoce et faible au stade tardif (après 1 semaine). Cela explique le caractère cyclique des épisodes cliniques dans un élevage, avec des « vagues » toutes les 3 à 4 semaines. Elle est également possible par contact indirect (litière, nourriture et auge ou insectes vecteurs mécaniques), le virus étant particulièrement résistant et pouvant survivre dans la laine plusieurs semaines après la guérison. Source OIE Une gestion des foyers en Espagne… Des mesures ont été mises en œuvre ou sont en cours dans les 4 foyers (abattage, élimination des produits et sous-produits animaux, enquête épidémiologique, nettoyage et désinfection, restrictions des mouvements) et dans les zones réglementées (zonage, recensement, abattage préventif si nécessaire, restrictions de mouvement pour les animaux et les produits ainsi que pour les sous-produits animaux). Tous les établissements situés dans les zones de protection et de surveillance ont été inspectés ou sont en cours d’inspection, avec examen clinique et prélèvements en cas de suspicion. D’autres établissements hors de la zone de restriction ont été inspectés en raison de liens épidémiologiques. … et une vigilance sur les mouvements en France Les introductions en France d’ovins et de caprins depuis l’Espagne au cours des mois d’août et de septembre ne concernent pas les régions dans lesquelles les foyers ont été détectés. Toutefois, par mesure de précaution, des investigations vont être menées en France dans les dix exploitations ayant reçu des petits ruminants d’autres régions d’Espagne au cours de cette même période, dans 9 départements. La Vienne est concernée, 1 cheptel a reçu des animaux espagnols suspects. Plus globalement, il faut rester vigilant pour tout mouvement de petits ruminants en provenance d’Espagne. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation et pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter. (Source : GDS 23)... Lire la suite…IAHP : Situation au 24/08/202224 août 2022Bonjour, Veuillez trouver ci-dessous une information reçue de GDS France le 24/08/2022. “Vous trouverez ici le dernier bulletin de la veille sanitaire de la Plateforme ESA qui fait notamment le point à date sur la situation épidémiologique en matière d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Le ministère de l’agriculture indique que dès la mi-mai, des mortalités groupées d’oiseaux du littoral ont été constatées d’abord dans les départements côtiers des Hauts de France (Nord, Pas-de-Calais, Somme) puis, courant juin, sur les côtes normandes (Seine-Maritime, Calvados, Manche) pour être observées en juillet sur les côtes bretonnes (Côtes d’Armor). Depuis, ces constats sont réguliers sur ces 7 départements sur les côtes mais également parfois à l’intérieur des terres. L’identification de ces cas est exceptionnelle car très précoce et la mortalité des oiseaux de la faune sauvage importante. Cette situation est identique dans les autres pays de l’Union européenne. Parallèlement un troisième foyer d’IAHP a été confirmé en France le 18 août dans un élevage de dindes du Morbihan s’ajoutant aux deux foyers précédents identifiés fin juillet dans la Manche (poulets de chair) et dans la Somme (dindes). De nombreux États membres (Pays-Bas, Allemagne, Espagne, …) ont notifié des foyers dans les élevages de volailles (dindes et poulets de chair, poules pondeuses). Il s’agit là de signaux très préoccupants qui nécessitent un respect strict des mesures de biosécurité et de surveillance des animaux par les détenteurs de volailles. Ici le site du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire sur le sujet.” ... Lire la suite…