L’actualité GDS france DNC : Un podcast pour mieux saisir les enjeux de cette maladie26 août 2025Le podcast « Agriquoi ?! » a donné la parole à Sophie. MEMETEAU, vétérinaire à GDS France, qui explique la DNC, maladie émergente des bovins. Elle y présente ses modes de transmission, les mesures de prévention et les actions collectives mises en place pour l’éradiquer, offrant un éclairage clair et concret sur cet enjeu sanitaire. Pour l’écouter, cliquer sur le lien suivant : Un épisode de podcast dédié à la DNC est également disponible Publié le 26/08/2025... Lire la suite…De nouvelles maladies vectorielles* émergentes : dermatose nodulaire contagieuse bovine, clavelée du mouton, et variole caprine …10 juillet 2025Ces dernières années ont été marquées par l’émergence et la recrudescence de maladies vectorielles* en Europe. Le contexte de changement climatique et l’intensification des échanges participent à l’amplification de ces phénomènes posant une problématique majeure en santé animale mais aussi en santé humaine. La France n’est pas exempte de ces phénomènes émergents comme en témoigne la détection récente de cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) en Savoie * Maladie infectieuse qui ne se transmet pas par contact direct mais via l’intermédiaire d’un vecteur (arthropode hématophage) La DNC fait partie, comme ses cousines, la clavelée du mouton et la variole caprine, du groupe des varioles des ruminants. Elles sont causées par différents virus de la famille des Poxvirus. Ces virus se caractérisent par une spécificité plus ou moins stricte de leur hôte. La résistance de ses virus est très grande dans le milieu extérieur. Par exemple, dans le cas de la DNC, il peut résister jusqu’à 80 jours à 20 °C. Ils sont toutefois très sensibles aux rayons ultra-violets et aux solvants des lipides. Ces maladies ne sont pas transmissibles à l’Homme. Catégorisées ADE dans le cadre de la Loi de Santé Animale, ce sont des pathologies soumises à éradication immédiate (impliquant l’euthanasie des bovins du foyer). La dermatose nodulaire contagieuse bovine Originaire de l’Afrique sub-saharienne, depuis 2012, elle s’étend vers le Moyen-Orient, le Sud-Est de l’Europe et l’Asie Centrale. Elle a été détectée la première fois en novembre 2013 en Turquie puis s’est propagée en Grèce en août 2015, et dans les Balkans en 2016. Selon le CIRAD, au pic de l’épidémie 1 203 cas ont été déclarés. La mise en place de politiques d’abattage partiel ou total, de désinsectisation, de restrictions aux mouvements et surtout de vaccination ont permis la quasi-extinction de la DNC en 2017 (Cauchard et al, 2017) mais elle était toujours présente en Afrique du Nord. En juin 2025, un premier foyer a été déclaré en Sardaigne suivi de trois autres dans la même commune. Un deuxième foyer a été déclaré au Nord de l’Italie, quatre jours après en lien épidémiologique avec le foyer de Sardaigne. L’origine de l’épidémie pourrait s’expliquer par une vague d’insectes hématophages emportés par le vent, comme lors de la MHE. Le 29/06/2025, un premier foyer s’est déclaré en Savoie. Au 07/07/2025, quatre foyers ont été recensés tous dans la même commune. Afin de limiter la propagation de la maladie, une surveillance est nécessaire. Les symptômes apparaissent entre 4 et 14 jours voire un mois après la contamination. Généralement, la maladie commence par une fièvre pouvant atteindre 41°C et persister durant deux semaines. Elle s’accompagne d’abattement, d’anorexie, de larmoiement, de jetage, d’hypertrophie des ganglions et de chute brutale de la production laitière. Apparaissent ensuite des signes cutanés : hérissement des poils puis apparition de nodules durs arrondis et indolores sur la tête, le cou, les membres et la mamelle. Des nodules peuvent être observés sur les muqueuses (bouche, nez, yeux, vulve, prépuce) et la trachée. Sur la bouche et la trachée, les nodules s’érodent, engendrent de la douleur et empêchent l’animal de s’alimenter. Lors d’atteinte de la mamelle, on observe un œdème prononcé et l’apparition de petits nodules puis d’ulcères, tant sur les trayons que sur la paroi de la mamelle elle-même. Des œdèmes sous-cutanés très étendus sont fréquents sur les lombes, le fanon et les membres, faisant parfois éclater la peau. Les nodules finissent par se dessécher et se détacher du tissu sous-jacent en deux à cinq semaines, laissant une plaie en cône à l’emporte-pièce. La transmission se fait par des vecteurs notamment des stomoxes (mouches d’étables) mais sans doute aussi des vecteurs plus légers comme les culicoïdes. Les principales sources du virus sont les nodules, les squames et croûtes, le jetage la salive, la semence et le lait. La clavelée du mouton et la variole caprine Ces deux maladies touchent les ovins et les caprins mais il est rare que la même souche contamine les deux espèces. Comme pour la DNC, ces deux pathologies sont originaires de l’Afrique du Nord. Elles sont décrites dans la littérature de manière constante avec des vagues plus ou moins importantes au Maroc, en Algérie, Tunisie ou encore Mauritanie. Dans ces pays, la vaccination est pratiquée. La clavelée s’est propagée en Turquie en 2006 (environ 311 foyers par an). Les derniers foyers en Europe hors Turquie avaient été déclarés par la Grèce en 2018 dans des îles situées à proximité de la Turquie et par l’Espagne en 2022. Depuis septembre 2024, une recrudescence de l’épidémie en Grèce et une propagation en Bulgarie (19 foyers détectés) et Roumanie (6 foyers détectés) ont été observées. Les derniers foyers datent de fin juin 2025. Les signes cliniques sont assez semblables à la DNC. Ils apparaissent entre 1 et 3 semaines après la contamination. Comme pour la DNC, la première phase se traduit par une hyperthermie, un abattement, un jetage, des larmoiements… Puis dans un second temps, des lésions de forme vésiculeuse apparaissent. Elles se retrouvent essentiellement sur les zones glabres (oreilles, face …) et les muqueuses. Les macules (taches planes rougeâtres) se transforment en papules (bouton), plus rarement en vésicules (avec une goutte de liquide à l’intérieur), qui évoluent pour laisser place à des lésions surinfectées qui finissent en croutes en forme de clous (d’où le nom de clavelée). Les animaux survivants gardent le plus souvent des cicatrices indélébiles. Il existe deux formes : une forme suraiguë, plus rare, avec des mortalités brutales et une forme fruste plus silencieuse avec quelques lésions sur les oreilles et la queue, très fréquente chez la variole caprine. Le taux d’animaux atteints (morbidité) est proche de 100%. La mortalité varie de 50 % à 80% sur les animaux les plus fragiles notamment chez les jeunes animaux. Contrairement à la DNC, il existe plusieurs modes de contamination : Une transmission directe via le contact avec des individus infectés par le biais des lésions ou par les sécrétions respiratoires des individus contaminés. Une transmission indirecte par des mouches. Suspicion et lutte contre ces maladies En cas de suspicion, il est nécessaire de contacter son vétérinaire afin qu’il confirme ou non l’hypothèse, réalise les prélèvements et déclare la suspicion auprès de la DDecPP. En cas de résultat positif, l’élevage est déclaré foyer et placé sous arrêté préfectoral de déclaration de l’infection (APDI). Le cheptel est abattu, un protocole de nettoyage/désinfection suit. Des zones de restriction de mouvements et de surveillance (rayon de 20km et de 50km) sont mises en place. A ce jour, des vaccins existent mais ne disposent pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) au sein de l’Union Européenne. La Commission européenne peut décider d’une autorisation d’utilisation temporaire (ATU) sur demande des états membres L’Italie vient de le faire pour la DNC. Il est très probable que la France s’engage aussi dans la vaccination. Que faire à mon échelle ? Les mesures de biosécurité restent essentielles : il est nécessaire de limiter l’introduction d’animaux en provenance des zones à risques. Il est toujours important de surveiller quotidiennement ses animaux afin de réagir le plus rapidement possible pour freiner la propagation de la maladie. Nous vous encourageons à consulter les différentes fiches d’information diffusées par GDS France. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter votre GDS et vos vétérinaires Malgré l’actualité sanitaire, il ne faut pas pour autant oublier la FCO 8 et MHE, toutes deux déjà présentes en Poitou-Charentes ni la FCO 3 déjà signalée ponctuellement. L’Etat a annoncé la mise à disposition de 7 millions de doses de vaccins contre la FCO 8 pour les éleveurs ovins à compter du 31/07/2025 (2 injections). Concernant la FCO 3, la FCO 8 des bovins et la MHE, les vaccins sont disponibles sur le marché privé. La disponibilité des vaccins sur le territoire laisse penser qu’aucun dispositif d’indemnisation ne sera ouvert en 2025, il est donc important de vacciner dès que possible pour prévenir les éventuelles pertes de cette année. Publié le 10/07/2025... Lire la suite…FCO/MHE : Questionnaire étude d’impacts 2025 dans les élevages de la Vienne (86)3 juillet 2025La Chambre d’Agriculture de la Vienne (86) et le GDS 86 s’associent pour mener une enquête sur les impacts de la FCO/MHE auprès des éleveurs de bovins, ovins et caprins du département. Nous vous invitons vivement à participer à ce questionnaire, dont l’objectif est de recenser les conséquences sanitaires, zootechniques et économiques de ces maladies. Les informations collectées serviront à appuyer une demande d’aide en faveur des éleveurs touchés dans notre territoire. Pour accéder au questionnaire, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://mb.na-chambagri.fr/emailing/50463/3052/emailing.aspx La Chambre d’agriculture 86 et le Groupement de Défense Sanitaire 86 vous remercient d’avance pour votre implication. 03/07/2025... Lire la suite…Fièvre aphteuse : point de situation au 01/04/20252 avril 2025Vous trouverez ci-dessous un point de situation sur la Fièvre Aphteuse au 01/04/2025 transmis par GDS France : Allemagne : Pas de nouvelle déclaration depuis le dernier foyer détecté le 09/01/2025. Hongrie : Trois semaines après la première détection, un second foyer a été détecté à 40 km du premier et 7,5 km de la frontière autrichienne. Slovaquie : Forte extension de 60 km vers le nord-ouest, avec un foyer à environ 10 km de l’Autriche. Au total, cinq foyers détectés dans des élevages bovins depuis le 20/03/2025 (date de détection du premier foyer à la frontière avec la Hongrie). Plus de précisions dans le Bulletin de la Veille Sanitaire Internationale, élaborée dans le cadre de la Plateforme ESA : ICI Publié le 02/04/2025... Lire la suite…Fièvre aphteuse : point de situation au 24/03/202524 mars 2025GDS France nous a transmis les dernières informations disponibles concernant les 3 derniers foyers de FA, détectés en Slovaquie. Vous les trouverez ci-dessous : “Point de situation concernant la fièvre aphteuse en Slovaquie : 3 foyers en élevages (respectivement de 670 , 790 et 1311 bovins) confirmés le 21 mars. Au total : 1699 vaches laitières, 501 veaux, 492 génisses et 79 taureaux. Suspicion pour ces 3 élevages foyers : le 20 mars, avec peu d’animaux présentant des signes cliniques (fièvre, salivation). Pas de suspicion en cours à date (16h00) : ni en Slovaquie, ni en Hongrie. Souche virale en cause : sérotype O. Dernier foyer de fièvre aphteuse en Slovaquie : 1974. Foyers : 3 élevages alignés le long du Danube sur un axe Nord-Ouest. Voir en fin de message : carte représentant les 3 foyers slovaques et le foyer hongrois (confirmé 7 mars). La distance entre le foyer hongrois et le foyer slovaque le plus au nord est de 19 kilomètres. Comme pour le foyer en Allemagne de janvier et le foyer en Hongrie une mission d’experts européen (EUVET) est sur place pendant 4 jours pour s’assurer que les règles de gestion prévues en droit européen sont mises en œuvre, formuler des recommandations de gestion et émettre l’hypothèse d’une contamination des bovins slovaque à partir du foyer hongrois. Un expert français de l’ANSES a été mobilisé par la Commission européenne. Une zone réglementée a été mise en place autour des 3 foyers (zone de protection de 3 kms et zone de surveillance de 10 kms) avec : dépopulation des foyers qui a démarré le 22 mars et abattage préventif des animaux d’espèces sensibles dans les 3 kms autour de chaque foyer. Vaccination : les autorités slovaques ont commencé le 22 mars une vaccination “suppressive” des animaux dans 2 foyers (10 000 doses vaccinales acquises auprès de l’Allemagne). Il s’agit de vacciner les bovins des foyers avant leur mise à mort (pour réduire la charge virale excrétée, cf capacité de mise à mort : 300-400 bovins/jour). Les autorités slovaques expertisent l’opportunité d’une vaccination en anneau dans les élevages sains autour des foyers. A noter parmi les mesures de gestion prescrites sur tout le territoire par les autorités slovaques : interdiction de mouvements d’animaux d’espèces sensibles à destination et depuis de la Slovaquie (“stand still” national sans durée de fin annoncée). Transit international via la Slovaquie possible (sauf en zone réglementée) sur les grands axes et sans arrêt. interdiction d’entrée de toute personne non autorisée en élevage d’animaux d’espèces sensibles. strict respect des exigences de biosécurité par les personnes autorisées à entrer en élevage d’animaux d’espèces sensibles, avec usage de désinfectant à l’entrée et sortie d’élevage. nettoyage/désinfection des moyens de transport utilisés pour le transport d’animaux d’espèces sensibles et de produits à risque (carcasse, aliment, paille, fumier, lisier). France : aucun animal domestique d’espèces sensibles (bovins, ovins, caprins, porcins) n’a été introduit en France (ni en élevage, ni en abattoir) depuis la 1er février depuis la Slovaquie, ni depuis la Hongrie, l’Autriche ou la Tchéquie). Nous attirons de nouveau l’attention des filières animales sur le strict respect des mesures de biosécurité par le personnel (en particulier s’il s’est rendu ou se rend régulièrement dans des pays infectés*) et par tous les intervenants extérieurs à l’élevage. L’usage de sas sanitaire, le changement de tenue, le lavage des mains et le nettoyage/désinfection des véhicules extérieurs sont décisifs en termes de biosécurité. De plus et dans le contexte de la préparation des fêtes de Pâques et de l’Aïd, nous rappelons aux organisations professionnelles (filières petits ruminants) de relayer l’appel à vigilance des importateurs sur l’origine des animaux introduits en France : s’assurer que les animaux introduits respectent bien les règles relatives aux mouvements, n’introduire que des animaux avec un statut sanitaire connu et dans les conditions sanitaires requises.” *pays infectés de fièvre aphteuse, de peste des petits ruminants, de peste porcine ou de clavelée. (voire plateforme d’épidémiosurveillance de santé animale : https://www.plateforme-esa.fr/fr/bulletins-hebdomadaires-de-veille-sanitaire-internationale-) Ils bavent, ils boitent, et si c’était la fièvre aphteuse ? J’appelle sans délai mon vétérinaire. Carte représentant les 3 foyers slovaques (cercles rouges alignés le long du Danube) et le foyer hongrois (cercle bleu) au 23/03/2025 : Publié le 24/03/2025... Lire la suite…Fièvre Aphteuse : Cas en Hongrie début mars et maintenant en Slovaquie24 mars 2025Suite à l’apparition d’un foyer de fièvre aphteuse en Hongrie le 07 mars 2025, 3 foyers de fièvre aphteuse ont été confirmés en Slovaquie dans deux districts proches de la frontière avec la Hongrie (où un foyer a été confirmé le 7 mars). Cette zone slovaque est exposée aux vents de Hongrie. Les 3 élevages infectés se situent dans les districts de Komarno et Dunajka Streda au sud du pays et comptent respectivement : 670 bovins, 650 vaches laitières (l’exportation de lait a été suspendue), le 3ème élevage fait partie d’une coopérative de près d’un millier de bovins. Par ailleurs, après la détection d’un foyer unique de fièvre aphteuse le 10 janvier 2025 près de Berlin, l’Allemagne a été déclarée indemne de la maladie sur la majeure partie de son territoire le 12 mars par l’Organisation mondiale de la santé animale. Ils bavent, ils boivent, et si c’était la fièvre aphteuse ? J’appelle sans délai mon vétérinaire. Fiches techniques transmises par la DGAL La fièvre aphteuse en résumé La fièvre aphteuse : résumé des signes cliniques La fièvre aphteuse : check liste pour les vétérinaires en cas de suspicion La fièvre aphteuse : guide pratique de diagnostic et gestion des épizooties Publié le 24/03/2025... Lire la suite…MHE et FCO : communiqué du ministre du 30/08/2024 et recommandations vaccinations FCO30 août 2024Vous trouverez sur le lien suivant le communiqué de presse du ministre concernant la FCO et la MHE : https://agriculture.gouv.fr/maladies-animales-vectorielles-de-nouvelles-mesures-pour-accompagner-les-eleveurs-et-lutter-contre A retenir : Pour la FCO-3, le ministre a annoncé en conséquence une extension de la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’Etat aux régions Aura, Pays-de-la-Loire ainsi que les départements 35, 79, 86, 87, 23 et 19. Pour la MHE, le ministre a annoncé la commande de 2 millions de doses de vaccin disponibles d’ici mi-septembre. La stratégie sera définie lors d’un prochain Copil. Vous trouverez ICI une plaquette sur les recommandations pour la vaccination FCO. Publié le 30/08/2024... Lire la suite…LA FRGDS NA RECRUTE : Un chargé de mission sanitaire caprin25 mars 2024Si vous êtes intéressés par cette offre d’emploi, veuillez consulter le lien ICI. Publié le 25/03/2024... Lire la suite…Maillage vétérinaire : « Lutte contre la déprise vétérinaire pour le maintien d’un maillage territorial nécessaire à l’activité d’élevage »6 mars 2024Dès 2021, les vétérinaires et les GDS du Poitou-Charentes se sont mobilisés sur ce sujet avec l’organisation d’une première réunion en juillet. Début janvier 2022 : Le territoire Poitou-Charentes a été retenu dans le cadre d’un appel d’offre PEI (Partenariat Européen pour l’Innovation pour la productivité et le développement durable de l’agriculture) : phase d’émergence. Début 2023: Le rapport issu des travaux de 2022, consultable sur lien ci-dessous, propose un plan d’actions basé sur 3 axes : Début 2024 : Le GDS Nouvelle Aquitaine a répondu à un nouvel d’un appel d’offre PEI : phase de fonctionnement. L’objectif est de mettre en application les actions définies lors de la première phase. Les 2 phases du PEI sont cofinancées par la Région Nouvelle Aquitaine et l’Europe. Rapport Phase d’Emergence « Lutte contre la déprise vétérinaire pour le maintien d’un maillage territorial nécessaire à l’activité d’élevage » Territoire POITOU-CHARENTES Publié le 06/03/2024... Lire la suite…Appel à la vigilance – clavelée en Espagne6 février 2023Vous trouverez ci-dessous un message de vigilance de la DGAl concernant l’évolution de la situation épidémiologique de la clavelée en Espagne. “Je tiens à vous informer que depuis le 19 septembre 2022, 25 foyers de clavelée ont été détectés en Espagne dans les provinces de Grenada et Alméria (Andalousie) et de Cuenca (Castille-La-Manche). Vous aviez déjà été informés par mail. Les deux derniers foyers ont été détectés les 14 et 17 janvier 2023 dans la province de Cuenca, témoignant que la situation sanitaire n’est pas encore stabilisée. Les enquêtes épidémiologiques sont toujours en cours en Espagne. Au vu de l’évolution de la situation sanitaire et de l’impact majeur de cette maladie, notamment sur les mouvements d’animaux et de produits, nous appelons les éleveurs, les vétérinaires et tout opérateur au contact d’ovins et de caprins à la plus grande vigilance. Tout signe clinique évocateur de cette maladie doit être immédiatement rapporté, soit au vétérinaire sanitaire de l’élevage, soit directement à la direction départementale chargée de la protection des populations. Pour rappel sur l’épidémiologie et les signes cliniques de cette maladie, vous trouverez ci-dessous, sur le lien PDF, l’infographie issue du Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties. Depuis le mois d’aout 2022, les introductions en France d’ovins et de caprins depuis l’Espagne ne concernent pas les régions dans lesquelles les foyers ont été détectés. Toutefois, par mesure de précaution, des investigations sont menées en France dans les exploitations ayant reçu des petits ruminants d’autres régions d’Espagne au cours de cette même période.” Pour plus d’infos, vous trouverez au lien suivant le dernier bulletin de la Veille Sanitaire Internationale : ICI. Infographie_CVC issue du Guide pratique de diagnostic et de gestion des épizooties. Information transmise le 06/01/2023 par GDS France... Lire la suite…