Je protège mes animaux (Biosécurité)

En complément des opérations de dépistage et d'assainissement, la maîtrise des facteurs de risque (mesures de biosécurité) destinée à protéger les cheptels sains est indispensable.

En effet la détection des cheptels infectés étant longue et complexe, il est primordial d'éviter au maximum les contaminations ou recontaminations.

Privilégier une faible fréquence d'introduction d'animaux extérieurs à l'élevage

A défaut de ne pouvoir s'affranchir de toute introduction, les limiter au maximum et contrôler les garanties sanitaires du cheptel de provenance.

Privilégier le transport direct sans rupture de charge entre les deux élevages.

Observer une mise en quarantaine du (ou des) bovin(s) : elle permet d'observer le(s) nouveau(x) venu(s), d'éviter le stress et le risque de contagion pour l'ensemble des animaux (y compris les nouveaux arrivants!)

Proscrire les prêts d'animaux.

Vos bétaillères ou tous matériels (épandeurs, ...) prêtés ou empruntés, sont nettoyés et désinfectés systématiquement.

L’emprunteur doit effectuer un nettoyage-désinfection de la bétaillère (c’est une obligation réglementaire) après chaque utilisation. Pour les épandeurs, cette mesure est importante quand les fumiers sont épandus sur les prairies.

Les points d’abreuvement doivent être sécurisés.

Les eaux de « surface » (mares…) sont souvent des vecteurs importants pour de nombreuses maladies (la tuberculose mais aussi la paratuberculose, la Salmonellose,…).

Vous respectez des bonnes pratiques en matière d’épandage des effluents.

Les mycobactéries (agents de la Tuberculose ou de la Paratuberculose) sont très résistantes dans les fumiers: le compostage est une technique très intéressante qui «assainit» les fumiers en favorisant leur montée en température. Sinon il convient dans la mesure du possible d’épandre en priorité les effluents sur des terres labourées.

Évitez autant que possible l'accès des points de stockage de nourriture à la faune sauvage

Un pédiluve existe et est entretenu dans votre élevage.

Mesure « de bon sens » insuffisamment réalisée, elle évite (ou limite) pourtant l’introduction de germes dangereux dans l’élevage. Le pédiluve peut être avantageusement remplacé par la mise à disposition de bottes pour les intervenants au contact direct avec les animaux. Pour être efficaces les pédiluves doivent être renouvelés fréquemment, sans oublier que des bottes sales ne se désinfectent pas !