MHE : exports bloqués vers certains pays tiers et produits de désinsectisation

Suite à l’apparition de la MHE sur le territoire français, La DGAL a informé (oralement) GDS France des blocages en matière d’exportation vers les pays tiers :

    • Algérie : frontière fermée pour tout animal vivant
    • Maroc : frontière fermée pour tout animal vivant
    • Israël : frontière fermée pour tout animal vivant
    • Tunisie : en attente des demandes d’importation de la part des opérateurs tunisiens

Les échanges avec les autres pays de l’UE sont restreints seulement pour les bovins situés en zone réglementée (150 km autour des foyers).

Ces restrictions concernent les bovins mais aussi les ovins, les caprins et les cervidés d’élevage.

Par ailleurs vous trouverez ici la liste des produits de désinsectisation actuellement utilisables.

Publié le 27/09/2023

IMPORTANT – Maladie Hémorragique Épizootique (MHE) – MAJ 25/09/2023

Maladie Hémorragique Épizootique (MHE)

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie vectorielle virale. Elle se transmet par des moucherons piqueurs (genre Culicoïdes).

Les espèces concernées connues à ce jour sont les ruminants domestiques et sauvages, principalement le cerf de Virginie et les bovins.

Chez les bovins, elle est potentiellement mortelle, et se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire. Elle est étroitement apparentée à la FCO c’est pourquoi un diagnostic différentiel doit être fait en cas de suspicion. Aucun vaccin n’est disponible pour le moment.

Elle peut également toucher les ovins/caprins/camélidés mais ils ne semblent pas présenter de signes cliniques.

La MHE n’est pas transmissible à l’Homme.

Diffusion de la maladie

La MHE a été signalée pour la première fois en Europe fin 2022 sur des exploitations bovines, en Sardaigne, Sicile et Andalousie. Depuis le mois d’août 2023, plusieurs cas ont été déclarés au Portugal et en Espagne, se rapprochant de la frontière française.

La maladie a atteint le sud de notre région en septembre avec des cas confirmés dans les Pyrénées-Atlantiques (et dans les Hautes-Pyrénées).

Entre les premiers cas au sud de l’Espagne et l’arrivée en France, 10 mois se sont écoulés, pour parcourir 800 km.

La note ci-après précise l’évolution de la règlementation et les conséquences de cette maladie pour les échanges.

2023_09_25 Note FRGDS NA La maladie hémoragique épizootique

Informations complémentaires :

  • Le communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture : ICI
  • La note réalisée par la veille sanitaire de la plateforme ESA : ICI
  • L’Arrêté Ministériel du 23/06/2023 fixant les mesure de surveillance, de prévention et de lutte vis-à-vis de la maladie hémorragique épizootique : ICI

Source GDS 23 – Publié le 26/09/2013

Maladie Hémorragique Epizootique : premiers foyers dans le Sud-Ouest

La France a confirmé la présence du virus de la Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) sur des bovins dans 3 élevages des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. Des mesures de gestion sont mises en place par le ministère de l’Agriculture.

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie virale affectant les cervidés et les bovins. Le virus se transmet entre les animaux par des insectes piqueurs hématophages du genre Culicoïdes et provoque des signes cliniques très proches de la FCO.

Plus d’informations sur la maladie :ICI .  

Les mesures de gestion et restrictions de mouvement (bovins/ovins/caprins) vers l’Union européenne concernent les exploitations situées dans un rayon de 150 kilomètres autour des foyers. Cela concerne à ce jour, les départements 64, 65, 40, 32, 31, et 09 (en totalité) et les départements 40, 33, 47, 82, 81, 11 et 66 (pour partie).

A ce jour, il n’y a pas de restrictions de mouvement sur le territoire français.

Nous vous recommandons de désinsectiser votre troupeau et de limiter au maximum les mouvements d’animaux. La désinsectisation servira aussi bien pour la FCO que pour la MHE.

Informations complémentaires :

Le communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture : ICI

Produits de désinsectisation : 2023-09-26-FCO_Produits_de_desinsectisation-V2

MAJ le 26/09/2023

 

 

FCO important : Situation sanitaire dans le sud du Massif central et recommandations associées

Nous vous prions de trouver ci-dessous la note d’information technique FCO concernant la situation sanitaire dans le sud du Massif central et les recommandations associées qui nous ont été transmises par GDS FRANCE.

Vos vétérinaires doivent faire remonter à votre GDS les éventuelles suspicions de FCO clinique en cours ou les cas confirmés.

Vous trouverez également ci-dessous un diaporama rappelant les signes cliniques.

2023-09-06-FCO-Note-Information-1

Signes cliniques FCO_Anses_2023

Publié le 06/09/2023

Enquête CHARENTE : Diagnostic agricole du Département de la Charente

Dans le cadre de son PAT, le Département de la Charente cherche à promouvoir les filières alimentaires durables et accompagner les producteurs charentais dans la valorisation de leurs productions sur le territoire.
Le Département de la Charente vous propose de répondre à quelques questions afin de connaître votre activité, vos circuits de commercialisation, vos besoins ainsi que vos attentes pour faciliter la commercialisation de vos produits en Charente.
En seulement 15 minutes, vous pouvez répondre à cette enquête depuis votre ordinateur ou votre smartphone en cliquant sur le lien suivant https://ecozept.limequery.com/141488?lang=fr ou en scannant le QR code ci-dessous. Les données collectées sont anonymes.
Merci d’avance pour votre participation, nous espérons recevoir votre réponse avant le 14 août.

Ne pas tenir compte de ce mail si votre production est destinée à la transformation de boissons alcoolisées (vin, bière, spiritueux…)

Enquête cuscute

La FREDON Nouvelle-Aquitaine est chargée de la surveillance sanitaire des végétaux et est reconnue OVS dans le domaine du végétal, au même titre que le GDS dans le domaine animal. Elle mène actuellement une action concernant la cuscute. C’est un parasite majeur de nombreuses cultures, en particulier de la luzerne. Son expansion actuelle impacte très fortement la production de fourrage et menace certains secteurs de production.

Le GDS 86 a participé aux réunions d’informations sur ce sujet et s’est proposé d’être le relai de diffusion auprès des éleveurs du département mais également auprès des autres GDS de la Région.

Une enquête est initiée pour dresser un état des lieux de la problématique et construire un Plan d’Action de lutte. Ce travail est réalisé dans un cadre collaboratif multipartenaires (Chambres d’Agricultures, Coopératives, FNAMS, FREDON, INRAE, Institut de l’élevage, Négoce, UFS, SEMAE, SRAL…).

Merci de bien vouloir renseigner cette enquête en activant le lien ou en scannant le QR code suivants :

https://forms.gle/7RXF7BwgwMnZRifQ9

Vos réponses à cette enquête permettront de mieux comprendre la répartition sur le territoire, les mécanismes d’infestation pour une meilleur gestion de cette adventice.

Comptant sur votre participation

Cette enquête peut être renseignée partiellement (limitée pour l’état des lieux) ou entièrement selon la volonté de l’enquêté(e). Elle est non nominative.

La contention en élevage : un poste fondamental

La taille des élevages a fortement augmenté depuis ces dernières années et les pratiques s’en trouvent modifiées. En parallèle, la main d’œuvre familiale ou salariée attachée à l’exploitation a diminué. Pourtant l’élevage exige des interventions fréquentes, à réaliser sans perte de temps, et dans les meilleures conditions notamment pour les divers intervenants extérieurs comme les vétérinaires, inséminateurs, transporteurs, pédicures …: qui viennent au contact des animaux pour les diverses interventions : soins, prophylaxie, déparasitage, parage des onglons, pesée, insémination…

Lors de ces opérations, des accidents peuvent survenir. Ils sont souvent graves et parfois mortels.

Pour faciliter et sécuriser les interventions sur les animaux, il est recommandé aux éleveurs de s’équiper (achat ou prêt*), en matériel de contention adapté :

      • aux opérations à réaliser : pour la prophylaxie, par exemple, les deux seuls moyens de contention adaptés sont un couloir bien installé, ou un cornadis sans marche (ni l’attache, ni la salle de traite ne sont des moyens de contention suffisants et sécurisés)
      • aux gabarits des animaux
      • aux hommes qui les utilisent : éleveur lui-même, voisins, vétérinaires, transporteurs…
      • et à la configuration des lieux : circuits des animaux, bâtiments utilisés, pâturage…

Le matériel de contention est une solution mais il y faut ajouter d’autres moyens : licol, aide humaine (le service de remplacement dispose de personnes compétentes pour certains chantiers), habituer les animaux et /ou appâtage, calme… Le Service prévention de la MSA propose par ailleurs une formation à l’approche des animaux pour pouvoir intervenir en sécurité.

Avec des équipements et des méthodes de contention adaptés, les gains pour l’intervenant sont :

      • une bonne circulation des animaux,
      • une organisation et un confort de travail améliorés,
      • une sécurité et un gain de temps accrus.

Ne jamais oublier qu’inadapté, mal conçu, mal positionné, mal entretenu ou mal utilisé, un outil de contention peut devenir source d’accident. L’approche et le savoir être de l’éleveur restent toujours primordiaux, quelle que soit la qualité du matériel utilisé !

Votre sécurité, celle des animaux et des intervenants dans votre élevage sont primordiales.

*  : le matériel prêté nécessite un nettoyage et une désinfection soignés à l’arrivée et au départ.

(source : brochure MSA-Gagner en efficacité et en sécurité avec une contention adaptée)