Maladie Hémorragique Epizootique : premiers foyers dans le Sud-Ouest

La France a confirmé la présence du virus de la Maladie Hémorragique Epizootique (MHE) sur des bovins dans 3 élevages des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. Des mesures de gestion sont mises en place par le ministère de l’Agriculture.

La maladie hémorragique épizootique (MHE) est une maladie virale affectant les cervidés et les bovins. Le virus se transmet entre les animaux par des insectes piqueurs hématophages du genre Culicoides et provoque des signes cliniques très proches de la FCO.

Plus d’informations sur la maladie :ICI .  

Les mesures de gestion et restrictions de mouvement (bovins/ovins/caprins) vers l’Union européenne concernent les exploitations situées dans un rayon de 150 kilomètres autour des foyers. Cela concerne à ce jour, les départements 64, 65, 40, 32, 31, et 09 (en totalité) et les départements 40, 33, 47, 82, 81, 11 et 66 (pour partie).

A ce jour, il n’y a pas de restrictions de mouvement sur le territoire français.

Nous vous recommandons de désinsectiser votre troupeau et de limiter au maximum les mouvements d’animaux. La désinsectisation servira aussi bien pour la FCO que pour la MHE.

Informations complémentaires :

Le communiqué de presse du Ministère de l’Agriculture : ICI

Produits de désinsectisation : 2023_09_22_Produits désinsectisation FCO

Publié le 22/09/2023

 

 

FCO important : Situation sanitaire dans le sud du Massif central et recommandations associées

Nous vous prions de trouver ci-dessous la note d’information technique FCO concernant la situation sanitaire dans le sud du Massif central et les recommandations associées qui nous ont été transmises par GDS FRANCE.

Vos vétérinaires doivent faire remonter à votre GDS les éventuelles suspicions de FCO clinique en cours ou les cas confirmés.

Vous trouverez également ci-dessous un diaporama rappelant les signes cliniques.

2023-09-06-FCO-Note-Information-1

Signes cliniques FCO_Anses_2023

Publié le 06/09/2023

Enquête CHARENTE : Diagnostic agricole du Département de la Charente

Dans le cadre de son PAT, le Département de la Charente cherche à promouvoir les filières alimentaires durables et accompagner les producteurs charentais dans la valorisation de leurs productions sur le territoire.
Le Département de la Charente vous propose de répondre à quelques questions afin de connaître votre activité, vos circuits de commercialisation, vos besoins ainsi que vos attentes pour faciliter la commercialisation de vos produits en Charente.
En seulement 15 minutes, vous pouvez répondre à cette enquête depuis votre ordinateur ou votre smartphone en cliquant sur le lien suivant https://ecozept.limequery.com/141488?lang=fr ou en scannant le QR code ci-dessous. Les données collectées sont anonymes.
Merci d’avance pour votre participation, nous espérons recevoir votre réponse avant le 14 août.

Ne pas tenir compte de ce mail si votre production est destinée à la transformation de boissons alcoolisées (vin, bière, spiritueux…)

Enquête cuscute

La FREDON Nouvelle-Aquitaine est chargée de la surveillance sanitaire des végétaux et est reconnue OVS dans le domaine du végétal, au même titre que le GDS dans le domaine animal. Elle mène actuellement une action concernant la cuscute. C’est un parasite majeur de nombreuses cultures, en particulier de la luzerne. Son expansion actuelle impacte très fortement la production de fourrage et menace certains secteurs de production.

Le GDS 86 a participé aux réunions d’informations sur ce sujet et s’est proposé d’être le relai de diffusion auprès des éleveurs du département mais également auprès des autres GDS de la Région.

Une enquête est initiée pour dresser un état des lieux de la problématique et construire un Plan d’Action de lutte. Ce travail est réalisé dans un cadre collaboratif multipartenaires (Chambres d’Agricultures, Coopératives, FNAMS, FREDON, INRAE, Institut de l’élevage, Négoce, UFS, SEMAE, SRAL…).

Merci de bien vouloir renseigner cette enquête en activant le lien ou en scannant le QR code suivants :

https://forms.gle/7RXF7BwgwMnZRifQ9

Vos réponses à cette enquête permettront de mieux comprendre la répartition sur le territoire, les mécanismes d’infestation pour une meilleur gestion de cette adventice.

Comptant sur votre participation

Cette enquête peut être renseignée partiellement (limitée pour l’état des lieux) ou entièrement selon la volonté de l’enquêté(e). Elle est non nominative.

La contention en élevage : un poste fondamental

La taille des élevages a fortement augmenté depuis ces dernières années et les pratiques s’en trouvent modifiées. En parallèle, la main d’œuvre familiale ou salariée attachée à l’exploitation a diminué. Pourtant l’élevage exige des interventions fréquentes, à réaliser sans perte de temps, et dans les meilleures conditions notamment pour les divers intervenants extérieurs comme les vétérinaires, inséminateurs, transporteurs, pédicures …: qui viennent au contact des animaux pour les diverses interventions : soins, prophylaxie, déparasitage, parage des onglons, pesée, insémination…

Lors de ces opérations, des accidents peuvent survenir. Ils sont souvent graves et parfois mortels.

Pour faciliter et sécuriser les interventions sur les animaux, il est recommandé aux éleveurs de s’équiper (achat ou prêt*), en matériel de contention adapté :

      • aux opérations à réaliser : pour la prophylaxie, par exemple, les deux seuls moyens de contention adaptés sont un couloir bien installé, ou un cornadis sans marche (ni l’attache, ni la salle de traite ne sont des moyens de contention suffisants et sécurisés)
      • aux gabarits des animaux
      • aux hommes qui les utilisent : éleveur lui-même, voisins, vétérinaires, transporteurs…
      • et à la configuration des lieux : circuits des animaux, bâtiments utilisés, pâturage…

Le matériel de contention est une solution mais il y faut ajouter d’autres moyens : licol, aide humaine (le service de remplacement dispose de personnes compétentes pour certains chantiers), habituer les animaux et /ou appâtage, calme… Le Service prévention de la MSA propose par ailleurs une formation à l’approche des animaux pour pouvoir intervenir en sécurité.

Avec des équipements et des méthodes de contention adaptés, les gains pour l’intervenant sont :

      • une bonne circulation des animaux,
      • une organisation et un confort de travail améliorés,
      • une sécurité et un gain de temps accrus.

Ne jamais oublier qu’inadapté, mal conçu, mal positionné, mal entretenu ou mal utilisé, un outil de contention peut devenir source d’accident. L’approche et le savoir être de l’éleveur restent toujours primordiaux, quelle que soit la qualité du matériel utilisé !

Votre sécurité, celle des animaux et des intervenants dans votre élevage sont primordiales.

*  : le matériel prêté nécessite un nettoyage et une désinfection soignés à l’arrivée et au départ.

(source : brochure MSA-Gagner en efficacité et en sécurité avec une contention adaptée)

 

ARPANT (Association Régionale de Prévention de la résistance aux Antimicrobiens en Santé Animale)

L’antibiorésistance est une problématique majeure, d’actualité, dont les enjeux concernent à la fois la santé humaine et animale. Le principe même de l’antibiorésistance réside dans l’inefficacité d’un traitement antibiotique face à une infection bactérienne. Le phénomène est au départ naturel mais a été largement amplifié par l’usage des antibiotiques en santé animale et santé humaine, en sélectionnant les bactéries résistantes et en favorisant leur diffusion. Le réel défi consiste alors à préserver l’efficacité des antibiotiques, notion qui se rapproche largement du concept One Health, une seule santé humaine et animale dans leur environnement global.

C’est dans ce contexte qu’est née sur le territoire de l’ex Poitou Charentes fin 2016 (et désormais étendue à toute la région Nouvelle Aquitaine) ARPANT (Association Régionale de Prévention de la résistance aux Antimicrobiens en Santé Animale). L’association est chargée de porter des actions concertées relatives à la prévention de l’antibiorésistance en santé animale et dans l’environnement.

Ses membres sont composés par la FRGDS Nouvelle Aquitaine, le GTV de Nouvelle Aquitaine et des laboratoires vétérinaires de la région (LDAR16, LDAR24, Qualyse). L’objectif d’ARPANT est de mettre à disposition des outils pratiques et efficaces à destination des acteurs de terrain, en lien avec les acteurs institutionnels et la recherche, en cohérence avec le plan national EcoAntibio du Ministère en charge de l’agriculture.

ARPANT bénéficie à la fois d’un structuration collégiale et transversale, appréciée par les financeurs, permettant la mise en place de projets au plus près des besoins avec une coordination des acteurs impliqués au sein d’une même structure juridique ; mais également d’un conseil scientifique et technique, intégrant des représentants de la santé humaine (hôpital de Niort, CHU Poitiers), de la recherche et permettant de garantir la pertinence des actions mises en œuvre.

ARPANT a porté des projets soutenus financièrement par le Plan EcoAntibio, le conseil Régional de Nouvelle Aquitaine et le Département des Deux Sèvres, en particulier :

      • ABSCOPE ; ou la mise au point d’un indicateur d’antibiorésistance en élevage ruminants, afin que chaque éleveur puisse connaître sa propre situation vis-à-vis de la résistance aux antibiotiques. Après une phase de validation scientifique, l’indicateur ABSCOPE est en cours de déploiement dans des départements volontaires de la Région, sous l’impulsion des GDS départementaux.
      • CAPRICOL, ou l’investigation de la résistance à la colistine en filière caprine d’élevage ou d’engraissement, montrant la diffusion de la résistance à la colistine en atelier d’engraissement.
      • Une Base régionale interactive d’antibiogrammes, permettant une interrogation de situation (type « météo ») par les utilisateurs, en cours de déploiement

D’autres projets sont encore en cours, dont SEPTIVEAU, chargé de décrire les bactéries responsables de septicémie chez le veau nouveau-né, d’améliorer son diagnostic et sa prise en charge thérapeutique, ou PULMOSCOPE, qui démarrera début 2023 pour décrire les pathogènes respiratoires de la chevrette et améliorer la prévention et la prise en charge de cette pathologie.

Reconnu comme un interlocuteur efficace, ARPANT a pour projet de travailler sur les bonnes pratiques d’utilisation du médicament vétérinaire, aussi bien dans le domaine des antibiotiques que de celui des antiparasitaires, afin d’encourager un usage vertueux et limiter l’apparition de résistances avec un impact négatif aussi bien en santé animale (antiparasitaires) qu’en santé publique (antbiotiques).

Article réalisé en collaboration avec Michaël Treilles